Covid : le nouveau mantra de la Macronie
"Dedans avec les miens, dehors en citoyen"
Ah ! Ah ! Ah ! Mieux vaut rigoler (jaune) et accorder une nouvelle fois le "triple A" de l'andouille. Triste spectacle - surtout chez les jeunes - de l'esprit citoyen dont le leit-motiv actuel est de s'amuser, profiter de la vie, pas de masque ni gestes-barrières sans se soucier des conséquences pour eux-mêmes ni moins encore les vieux et personnes les plus fragiles.
Il suffit d'observer à cet égard ce qui a pu se passer à Paris ces derniers temps mais plus encore à Marseille le dimanche 21 mars 2021 lors du "Festival Sauvage" qui a vu un déchaînement incroyable de violences "contre les forces de l'ordre et destructions du mobilier public. La foule sur-excitée, en grappes compactes sans masque pour la plupart et ne respectant aucune distenciation physique. Nous saurons dans environ 3 semaines si cela a eu une incidence sur les entrées en réanimation dans une ville et une agglomération déjà en tension.
Je ne connaissais pas ce festival de printemps dont j'apprends qu'il se tient tous les ans depuis pas mal d'années. Organisé par l'extrème gauche avec pour idée principale de "casser du flic" et de s'en prendre comme ailleurs à l'ordre établi - que perso je n'entends que comme respect des règles de vie en commun et surtout pas ! la destruction des règles sociales qui nous mettent à l'abri des injustices et de l'appétit féroces de tous les prédateurs industriele et financier.
Ils veulent la révolution. Soit. Mais pour en faire quoi ? Lors même que l'Histoire nous apprend que depuis la plus haute Antiquité elles se sont toutes terminées dans d'effroyables bains de sang, la Roche tarpéienne étant proche du Capitole. Le Goulag devrait leur servir de leçon. On ne me fera jamais plus gober Lénine et Staline que Robespierre et Saint-Just.
J'en terminerais en citant l'admirable George Sand, incontestable femme de gauche, qui à fin de sa vie reconnut que les révolutions avaient fait couler trop de sang alors que lors de son dernier voyage vers Nohant elle fut accueillie par des cris "A bas la communisque" (sic). Parfaite contemporaine de Flora Tristan qu'elle n'apprécia jamais alors que toutes deux durent se battre contre leur mari pour avoir la possibilité de récupérer leurs enfants. Mais Flora Tristan, si elle s'intéressa à juste titre au sort des femmes sur-exploitées dans les usines anglaises finit par sombrer dans des délires de gloire, se vivant comme une déesse-femme...