Le PSG se prend les pieds dans le tapis vert de sa pelouse

A entendre il y a quelques jours sur BFM-TV l'entraîneur du PSG et sans doute le fier-à-bras Neymar, affirmer que le PSG figurait désormais parmi les 4 grands clubs européens et qu'il avait la route grande ouverte vers la finale qu'il gagnerait cette année sans coup férir cet optimisme me parut déplacé. Les précédents matches du PSG n'ayant guère apporté la preuve d'un grand jeu, et ne furent gagnés  souvent à l'extrême limite du temps réglementaire et grâce à des décisions arbitrales sujettes à caution.

"sur le fil"... Cette fois le fil s'est rompu et le PSG ayant perdu sur sa pelouse du Parc des Princes 1-2 contre le redoutable Manchester City de Pep Guardiola, il aurait paraît-il très peu de chance (entre 7 et 8 %) de refaire son retard sur la pelouse des Mancuniens.

A lire certaines critiques, le "gros" Pochettino aurait fait de nombreuses erreurs de coaching en seconde période lors même qu'il disposait d'un effectif pléthorique. Il n'a commencé à réagir qu'après le carton rouge d'Idrissa Gueye à la 77ème minute : à peine un quart d'heure pour redresser la barre : mission quasi impossible, surtout quand les joueurs appelés en renfort ou restés sur le terrain multipliaient les imprécisions. 

Je l'avoue sans aucune honte (mais je vais sans doute me faire allumer par des inconditionnels du PSG) cette défaite me fait plaisir. Je fustige depuis bien trop longemps cette "machine à fric", les salaires exorbitants des joueurs, le montant des transferts, etc. Ils ne risquent sans doute pas d'être remis en cause - surtout à un moment où les "traders" qui vont toucher également un sacré pactole justifient leurs bonus en se comparant précisément aux joueurs de foot les mieux payés ! 

Et pour tout dire, encore une fois : le PSG, rien à foot ! J'ai beau vivre depuis 1983 en Région parisienne, mon "club de coeur" est toujours Orléans et j'ai vu avec plaisir que cette année il ne risque pas d'être rétrogadé dans une division encore inférieure, preuve que le président du club a bien fait de limoger l'ancien entraîneur qui l'y attirait irrémédiablement. Je garde aussi un oeuil bienveillant sur Romorantin, très belle ville de Sologne que je connais depuis 50 ans mais où je me perds régulièrement entre ses boulevards extérieurs et ses canaux. Mais le sens de l'orientation ne fait pas partie de mes qualités premières. Et également le club de Châteauroux. C'est la Région Centre et je suis passée devant très souvent devant leur stade en me rendant dans des réunions amicales plus au nord.

Pour en terminer avec le PSG, je constate que ni Pocchettino (qui pourtant joua au club de 2001 à 2003 ni Di Maria, au club depuis déjà longtemps ne parlent français : ils sont tous les deux Argentins. Ce pays serait-il réfractaire à l'enseignement et à l'usage de la langue française ?