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Lait d'Beu
12 juin 2021

vraie infirmière pour fausse vaccination

Une info qui m'a suffisamment indignée en tant qu'ex-infirmière. Lue sur un  article fort bien documenté de BFM-TV du 9 juin 2021, commenté par David Unaî, Jérémy Muller et Esther Paolini : "Covid 19 : comment de faux certificats de vaccination sont vendus sur Internet"... Il y a belle heurette que les réseaux et plus encore le quasi indétectable "dark-net" ont servi de "miroirs aux alouettes" à tous les gogos de la planète : masques qui ne protègeraient même pas un lapin nain (dixit le ridicule Olivier Véran applaudi danq les rangs LREM de l'Assemblée nationale), les faux gels hydro-alcooliques (pas assez d'alcool), les faux tests, fausses attestations de test-PCR. etc... Il a déjà été vendu plus de 1200 de faux certificats de vaccination sur le "Darknet"

Il suffit de s'intéresser à l'Histoire : les arnaques en série n'ont pas commencé début 2020 avec le coronavirus. On en trouve à toutes les époques, sous toutes les latitudes et je suis persuadée qu'en cherchant bien on en trouverait à l'âge des cavernes, à l'ère du troc - qui constituait déjà, de mon avis, une "économie de marché".

On trouvera toujours une conjonction d'intérêts entre les margoulins prêts à tout pour se faire un max de fric et des citoyens (?) dénués du moindre scrupule qui n'ont qu'une seule idée dans leur caboche de lémuriens : échapper aux contraintes qui pèsent sur l'ensemble des citoyens. Même au risque de contaminer leurs parents et grands-parents. Comme je reste une parfaite salope, je leur souhaite de contracter une forme sévère du coronavirus, en particulier une forme dite "longue" qui les mette sur le flanc plus d'un an.

Or donc, cette infirmière a été recrutée par un contrat à durée limité par l'hôpital Sainte-Anne (HP-HP) pour participer à la politique de vaccination du public : Sainte-Anne est certes un hôpital spécialisé pour le traitement des malades mentaux qui s'inscrit néanmoins dans des politiques sanitaires plus larges. Elle est soupçonnée d'avoir participé à un trafic de faux certificats de vaccination. Savoir d'une part qu'il a été demandé au moins 400 euros (parfois jusqu'à 1000 euros) pour une injection de sérum physiologique ! d'autre part que les trafiquants qui se gardent bien de "mouiller" personnellement doivent nécessairement bénéficier de complicités dans les centres de vaccination.

Selon Nadine Phan, directrice des soins du groupe hospitalier des universités de Paris, c'est son comportement qui a mis "la puce à l'oreille" de l'équipe soignante. A l'arrivée de certaines personnes, elle faisait sortir sa collègue du box de vaccination et les personnes qu'elle accueillait prétendaient toutes avoir déjà contracté le covid-19 : une seule injection étant donc nécessaire. Mais sans doute ne connaissait-elle pas le protocole : normalement, le point d'injection est stérilisé avec un désinfectant orange qui n'a pas été retrouvé sur les personnes qu'elle prétend avoir vaccinées. On pourra toujours se poser la question de savoir si elle a réellement ou non pratiqué des injections.

Sur le plan professionnel et pénal elle risque très gros. La direction de l'hôpital a déjà mis fin à son contrat sans préavis : il suffit d'invoquer la commission d'une "faute lourde" aussi bien dans les établissements publics que privés et n'importe quelle entreprise. 

Elle est sous le coup de sanctions qui seront à l'évidence prises par le Conseil national de l'Ordre des infirmiers, qui n'existait pas à mon époque, ce qui n'empêchait nullement de prononcer éventuellement des sanctions sur le plan professionnel, allant jusqu'à la suppression du diplôme d'Etat d'infirmière et l'interdiction définitive d'exercer des professions médicales et para-médicales. C'est ce qui pend au nez de cette infirmière pour n'avoir pas respecté l'éthique de notre profession.

Elle peut être également sanctionnée sur le plan pénal : le procureur de la République a été saisi d'une plainte.

Enfin, le docteur Ortiz, président du syndicat CSFM, s'insurge contre de telles pratiques car toutes les personnes non ou mal vaccinées - qui prétendent l'être - peuvent contaminer un très grand nombre de personnes non protégées et risquer ainsi de faire repartir à terme plus ou moins proche la pandémie à un moment où les pouvoirs publics se réjouissent des bons chiffres de contamination.

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