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Lait d'Beu
21 juin 2021

Rave-party de Redon : la musique de merde n'adoucit pas les mœurs

Ah ! Ah ! Encore une fois, je ne vais pas me faire que des amis ! Mais s'il y a quelque chose que je déteste c'est le rap - musique préférée des Français selon les sondages ! quels Français ? - et la techno ou quel que nom qu'on lui donnât. Musiques pourav pour dégénérés du cerveau. Quand j'ai la fenêtre ouverte et que j'entends crachouiller dans un prétendu français et pire les "boum-boum-boum" de la techno, bien sûr le son au max et la vitre ouverte, ça me tape sur le citron et c'est moi qui ais des envies de meurtre !

Force est d'analyser ce dernier épisode comme emblématique de la violence "sauvage" qui sévit de plus en plus dans une partie de la jeunesse qu'il s'agisse d'émeutes urbaines, de meutres de jeunes entre eux, de flics agressés à l'arme blanche pour un banal contrôle d'identité. Tout leur est contrainte insupportable, à bas les règles. Ils n'ont que des droits (quand bien même ne seraient-ils pas reconnus par notre législation lato sensu). Il fut question naguère de "free party"... Vive la liberté ! Mais n'ayons garde d'oublier que celle-ci s'arrête quand elle empiète sur celle des autres. Pourquoi "rave" ? En cherchant sur mon Harraps j'ai trouvé la réponse : le délire ! La rave-partie de Redon a assurément dépassé un seuil dans "l'utra-violence". Quid de l'avenir ?

Je pose la question aux gens "normaux", les citoyens lambda : iriez-vous à un concert avec des boules de pétanque, des cocktails molotov et des morceaux de parpaing ? Ce fut en son temps l'arsenal favori des gentils (?) "gilets jaunes" radicalisés dont certains ont d'ailleurs rejoint des "black-blocks" d'extrême droite ou de gauche. Un jeune aurait d'ailleurs perdu une main à Redon : j'imagine qu'il aura ramassé une bombe lacrymogène lancée par les forces de l'ordre. Espérons que personne n'en fera un martyre de la cause anti-flic.

J'ai lu par ailleurs que Préfet d'Ille-et-Vilaine Emmanuel Berthier, de même que le procureur de Rennes, Philippe Astruc, étaient dans le collimateur de nos sympathiques teufeurs épris de liberté : ils ne pensent qu'à interdire et réprimer. Pourtant, le plus âgé des mis en examen n'est pas précisément un "perdreau de l'année". Un des organisateurs ?

Pour Pascal Duchêne, maire de Redon, interrogé sur BFW-TV "certains participants étaient là pour en découdre". Il affirme n'avoir jamais connu de tels débordements depuis 30 ans à la tête de la municipalité. Ayant appris que cette charmante fête s'était déroulée sur l'hippodrome de Redon, je me demandais dans quel l'état il avait été laissé car en règle générale les terrains sont abandonnés dans un piteux état. Je suis renseignée par Le Télégramme du 20 juin 2021 "Rave-party à Redon : des dégradations à l'hippodrome", constatées par les bénévoles (!) de l'association gestionnaire qui signalent la destruction d'infrastructures et de bâtiments dont ils achevaient la construction, une barrière détruite et quant à la piste de l'hippodrome, très abimée par le passage de nombreuses voitures, sa remise en état par un engin "agrivator" leur coûtera 1.000 euros ! 

Je lis sur le site de France-info "Rave-Party à Redon : l'évacuation du site est terminée, 11 gendarmes blessés annonce le Préfet". qui constatait "l'extrême violence" avec les armes par nature ou destination et le placement en garde à vue de 5 personnes pour une enquête relative aux violences sur des personnes dépositaires de l'autorité publique. Le Monde.fr précisant le 18 juin 2021 "Rave-party de Redon : plusieurs blessés lors de la tentative de dispersion de la fête cette nuit" s'agissant des gardés à vue que ce sont 5 hommes nés en 2001, 2002, 1998, 1999 et 1984, aucun n'ayant d'antécédents judiciaire, sauf le dernier.

Sur les motivations des organisateurs, un article sur Le Point.fr du 19 juin 2021 "Rave-Party de Redon : le site évacué, la fête est terminée" souligne que 400 gendarmes furent mobilisés "contre des individus voulant en découdre avec les forces de l'ordreet qu'il s'agissait d'un appel destiné à "rendre hommage à Stève Maia Caviço, un jeune Nantais tombé il y a 2 ans dans la Loire après l'intervention des forces de l'ordre - totalement absurde a-t-il était admis par la suite, y compris par des autorités de police. Mais aussi en soutien aux ravers inculpés après ce qu'ils osent appeler la "maskarade de Lieuron" : une rave-partie le soir du 31 janvier 2021, en pleine pandémie alors que le gouvernement appelait à restreindre le nombre de convives lors du réveillon de la Saint-Sylvestre et de resecter, port du masque et distanciation physique.

Soutien à toutes les victimes de violences policières - nouvelle tarte à la crème de tous ces allumés du bocal se gardant bien de déplorer les violences dont sont victimes les membres des forces de l'ordre : ils préfèrent leur crier "suicidez-vous" et autres "tout le monde déteste la police". Mais ils seront les premiers à appeler le "17" si leur vie ou leurs biens sont menacés par cette pègre. comme d'hab, ils venaient de partout en France - Bordeaux, Paris, Béziers et même de Genève. Voyoutocratie sans frontière. A cet égard ils sont comme les Roms, grands champions de l'occupation illégale de terrains et de la dégradation des lieux.

Dans la foultitude d'articles vus sur Google, je n'ai retenu que les articles qui m'ont semblé les plus intéressants. On ne fait pas une bonne synthèse avec des articles redondants qui bien souvent se repiquent les uns sur les autres quand ils ne se contentent pas des éléments fournis par l'AFP. Mais dans le désir d'en terminer au plus vite, j'ai failli oublier un article du Parisien du 20 juin 2021 qui m'a fait bien rigoler car à vrai dire je m'attendais à ce que l'ont présentât une perte financière importante pour la ville de Redon et le département de l'Ile-et-Vilaine mais j"ai encore preuve d'une grande naïveté (à bientôt 74 ans ! faut-y être con) en l'occurrence, ce sont les organisateurs de la Rave qui se plaignent de la destruction de leur matos.

"Rave-party de Redon : l'évacuation fait plus de 100.000 euros de dégâts", les participants dénonçant la casse de leur matériel et une répression croissante des fêtes de cette nature. Ben oui, les duchnoques : si à chaque fête vous ne dégradiez pas les sites ou si vous les restaureriez dans leur état initial - pour être honnête, cela s'est vu parfois - il n'y aurait pas d'interdiction. Selon certains observateurs - tous ne sont pas forcément crédibles : je me méfie particulièrement de certains pseudos journalistes à la mode d'aujourd'hui qui sont plus des militants des causes qu'ils défendent : "les gendarmes auraient agi avec des tonfas, des hâches, des masses".

Humainement (mais non juridiquement) je comprends le ras-le-bol des gendarmes qui en ont pris plein la gueule pendant plus de 7 heures. Les "tonfas" - matraques télescopiques - sur du matériel de musique, ce n'est pas grand chose si l'on envisage le fait qu'ils eussent pu s'en servir sur la multitude de participants à cette rave-party. Imaginez le massacre. Victor Lacroix, président de l'association Media'son connue dans le monde de la free-partie eût mieux fait de fermer son grand clapet (je reste polie, hein ?) avant d'affirmer que les forces de l'ordre - animées par la colère - ont détruit le matériel en dehors de tout cadre légal.

Certes, la loi prévoit que c'est à un procès en justice de décider du devenir du matériel quand il a été saisi. Mais la procédure est toujours longue et aléatoire et le matériel est bloqué. Certes, les gendarmes ont mal agi. Mais, monsieur Lacroix, vous me semblez fort mal venu à parler de légalité quand les gens que vous défendez se sont rendus coupables de tant d'exactions et de gestes criminels. Alors, Lacroix : camambert !

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