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Lait d'Beu
13 juillet 2021

La "sainte famille Traoré" en odeur de sainteté au tribunal de Pontoise ?

Je croyais être définitivemen débarrassée de la donzelle, eh ben non ! J'avais pourtant dans mes cartons une foule d'articles en préparation qui devront attendre, d'autant qu'avec mes petits yeux pas vraiment performants et un horrible ordinateur qui me fait pis que pendre je ne puis travailler aussi rapidement que je le souhaiterais. Vous y ajoutez que j'entends continuer à suivre le Tour de France comme d'habitude. Fort heureusement mes habituelles insomnies me permettent de travailler quand je l'entends...

Vous dire la rage qui me prit le vendredi 9 juillet 2021 à la fin de la soirée en apprenant sur BFM-TV "émeutes à la mort d'Adama Traoré, son frère acquitté aux assises". Assa Traoré s'en réjouissant et appellant "à un autre procès". Point n'étant besoin d'être "Mame Soleil" pour subodorer qu'elle espère en l'occurrence la mise en accusation des gendarmes ayant procédé à l'arrestation de son frère Adama le 15 juillet 2016 quand bien même tous les témoignages crédibles à décharge indiquent qu'il était déjà sub-claquant quand les gendarmes l'ont "cueilli". Mais qu'en a-t-elle à foutre, hein ? Ce sera comme tous les éléments du dossier contraires à ses thèses : du pipeau.

Cette meuf n'a à sa disposition que 3 moyens d'expression : 

- les procès, lesquels ne lui coûtent guère : elle fera abonder sa "cagnotte" par ses afficionados, généreux pigeons !

- les manifs quand les procès tournent à son désavantage ou pour faire pression sur les juges chargés de les instruire.

- les diatribes contre la France :

raciste, islamophobe, et contre l'Etat de droit, la République française, la laïcité, et les valeurs de la démocratie, en n'ayant garde d'oublier qu'elle prônait rien moins que la révolution à la manière du Mali : investir l'Elysée et destituer Macron ! Celui-ci n'est pas ma tasse de thé et je n'ai jamais voté pour lui et ses partisans, néanmoins il a été élu Président de la République en 2017 et nos institutions doivent être à l'épreuve des balles contre de telles conneries.

"C'est un saint, mon Bagui !"

Envie de faire un peu mumuse : ouvrant une parenthèse avec les "affaires" graves, diverses et variées ayant touché  la famille Tiberi mais qui aura bénéficié d'une justice plutôt bon enfant à leur égard. J'ai encore en mémoire la colère du juge Halphène quand la Chancellerie interdit aux juges qui l'auraient pu de participer aux perquisitions et donc de saisir des éléments importants... Pour les détails, ils sont donnés par Michel Doélan dans le JDD du 17 septembre 2008 (toujours disponible) "Le martyre de Saint Jean Tiberi"et l'apostrophe de Xavière Tiberi, qui fut elle-même poursuivie à plusieurs titres : "Mon mari est un saint". De ce flot d'affaires il ne restera finalement que celle des "faux électeurs" de la mairie du Vème arrondissement de Paris. D'appels en saisine de la Cour de cassation je ne saurais dire s'ils ont été définitivement condamnés.

Mais eu égard à leur état de santé et à leur âge je ne serais pas choquée qu'ils fussent "dispensés de peine". D'autres l'ont été, Jacques Chirac, victime d'un AVC et atteint par la maladie d'Alzheimer et aujourd'hui, Bernard Tapie atteint d'un double sinon triple cancer et de terribles métastases envahissant tout son organisme qui n'aurait plus que quelques mois sinon semaines, voire jours à vivre : malgré les multiples "affaires" qui ont émaillé son parcours politique et de chef d'entreprises, j'espère que la justice lui fichera la paix et le laissera mourir avec ses proches autour de lui.

Que Bagui Traoré ne fût pas un saint est une vérité d'évidence factuelle : qui ? sinon lui aurait pu lancer des proches dans ces 3 jours d'émeutes urbaines : "j'ai vu de la lumière et je suis entré"... à d'autres. En revanche, je suis persuadée qu'il a eu l'intelligence de ne pas prendre les armes. D'ailleurs, 20 minutes.fr qui revenait le 9 juillet 2021 dans un excellent article sur les tenants et les aboutissants de cette affaire "Emeutes à lamort d'Adama Traoré : son frère Bagui acquitté aux assises" précise que la hiérarchie policière a refusé l'utilisation d'armes létales par les forces de l'ordre pour s'opposer aux tirs des émeutiers en dépit du dangers qu'elles encouraient.

Non seulement il risquait d'être abattu (pas forcément visé intuitu personae) mais imaginez le chaos s'il y avait eu des victimes (tués ou blessés) aussi bien parmi les émeutiers que les forces de l'ordre. "Haro sur la France'" de tous les "droits de l'homisme" qui plaident pour l'ouverture inconditionnelle de la France à tous les immigrés. Or, cette question est centrale dans le débat avec Assa Traoré qui n'a jamais vu aucune objection à ce que les immigrés colonisassent la France et dont le racisme anti-blanc n'est plus à démontrer. Elle est de tous les combats pseudo-féministes qui exaltent les femmes qui se prétendent "racisées" en France, les camps et réunions "décoloniaux" interdits aux femmes et aux hommes blancs - l'ennemi à abattre.

Un cas emblématique relevé le 21 octobre 2020 dans un article de Charles Paliard paru sur Valeurs Actuelles "Mois décolonial à Grenoble, festival du racialisme", événement qui avait le soutien de 4 associations, de Sciences-Po Grenoble (on s'en serait douté !) et de la mairie écologiste qui s'en seraient par la suite désolidarisé... Peut-être après cette déclaration d'une participante "Je suis une femme racisée, cis-genre et venant d'un milieu populaire".

La France ouverte à tout va : le rêve des "décoloniaux"

Tout frais pondu : 13 juillet 202I, lu grâce à msn.com/fr sur France-info un article particulièrement édifiant "Paris : la préfecture interdit le 'bal des migrants' le justifiant par les propos d'un DJ", version corroborée par RMC ; seul Ludovic Séré dans Libé du 13 juillet 2021 "retour sur une polémique", dont il estime qu'elle ne fera pas long feu... vite dit car la question centrale réside précisément dans l'exclusion ou la relégation à l'arrière des blancs (femmes et hommes) des événements festifs organisés par le BAAM - (Bureau d'accueil et d'accompagnement des migrants") porté aux nues par les gauchistes de Libé, lequel mouvement n'aurait pas répugné à organiser des réunions fermées aux blancs et refusant de parler d'un événement en non-mixité fustige le "fascisme en marche".  Sautons à pieds joints dans la loi de Godwin en se demandant toutefois pourquoi tous ces "décoloniaux" assortissent invariablement leurs diatribes de propos antisémites.

Or donc, le DJ Fayana avait expliqué lors d'une précédente prestation qu'il mixe pour une décolonisation du "dance floor" - quel charabia ! et la Préfecture de Paris - Didier Lallement, donc - a interdit cet événement qui devait se tenir de 18h à minuit Place de Stalingrad en raison de possibles "troubles à l'ordre public", au demeurant le seul motif légitime d'interdiction d'un événement. Pour une fois, je suis tout à fait d'accord avec Didier Lallement quand il dénonce des propos qui font appel à la distinction entre les êtres humains du fait de leur couleur ou de leur origine, susceptibles de générer une situation conflictuelle autour de cet événement et de coaliser des valeurs des mouvements non républicains contraires au principe de "cohésion nationale", cette "tarte à la crème" qu'on nous fait bouffer régulièrement quand les temps sont un peu chauds.

Les propos de Fanaya sont sans ambiguïté : "si tu n'es ni noir ni racisé, derrière tu iras s'il te plait". Ben voyons ! Une fois encore comment accepterions-nous que des étrangers venus d'un "ailleurs" dont nous ne savons pratiquement rien colonisassent la France ? J'avoue qu'à l'époque de sa parution le brulôt de l'écrivain et militant politique carrément fasciste Renaud Camus, personnnage des plus sulfureux, théorisant le "grand remplacement" des peuples européens par l'immigration m'avait paru totalement fasciste, ce qu'il était indubitablement. Vous trouverez le pedigree aussi complet qu'exhautif de Renaud Camus sur Wikipedia, avec les multiples scandales qui émaillèrent sa carrière qu'il mérite d'achever dans les "poubelles de l'Histoire"...

Mais sans refaire tout l'historique des diverses colonisations étrangères subies par la France depuis déjà un certain temps, je m'arrêterais sur un cas particulièrement flagrant, à savoir les déclarations des "journalistes" (?) du non moins sulfureux "Bondy Blog" - également pris par la patrouille pour des déclarations antisémites ! qui eurent les honneurs de toute la presse bien pensante (Le Monde, Télérama, les inrock, L'Obs, etc.) qui osèrent revendiquer appartenir au "grand remplacement" et affirmer : "à nous voir la France s'habituera" ! Même pas dans leurs rêves... 

Les tribunaux de Pontoise

J'en parlerai au pluriel : la cour d'assise qui vient de rendre son verdict et la XIIème chambre qui lui a été favorable dans une affaire de diffamation.

En ce qui concerne le procès devant la Cour d'assisses, rien moins que 2 avocats généraux - procureurs de la République lors des procès - lesquels ont opiné pour l'acquittement de Bagui Traoré. Le président - l'ancien juge antiterroriste Marc Trevidic - a parlé d'un "dossier colossal" eu égard aux nombres de pièces à examiner. Il exagère énormément.

Il suffit de s'intéresser aux grandes affaires criminelles pour savoir que les dossiers soumis tant aux magistrats qu'aux avocats défendant les accusés aussi bien que les parties civiles (avec une communication entre eux) des dossiers principaux aux annexes avec plusieurs milliers de pièces cotées, pèsent parfois si lourd qu'ils doivent parfois utiliser plusieurs "sacs à procédures" poussés sur des chariots. Le verdit aura nécessité plus de 30 heures de délibération du jury avec une nuit à l'hôtel car ils ne peuvent délibérer plus de 24 heures.

 Avec Assa traoré "on connaît la Chanson"

 Rien à voirr avec le film rigolo d'Alain Resnay mis en scène avec un casting éblouissant.

Elle ne s'est pas contenté de fustiger "le naufrage de l'institution judiciaire", accusée comme d'hab d'avoir ciblé Bagui Traoré "pour faire diversion à la mort de son frère Adama". L'institution judiciaire, si souventes fois attaquée, s'en remettra plus vite que cette idiote qui mériterait le sobriquer "d'Idéfix". Elle n'en démordra jamais quand bien même la justice prouverait par A+B que les gendarmes n'y furent pour rien et continuera à nous faire caguer. Il reste à savoir si et combien de temps elle restera protégée par l'égide de Themis, déesse de la justice : "les mouches peuvent changer d'âne" comme disent les rugbymen.

Je reviens sur le "tribunal de Pontoise", me souvenant du verdict clément des juges de la XVIIème chambre la relaxant du délit de diffamation à l'égard des gendarmes, nonobstant des propos très durs à leur égard, lors même qu'elle donnait leur identité bien qu'ils ne fussent ni mis en examen ni poursuivis. Un verdict "politique" selon toutes les analyses et destiné selon l'avocat Thibault de Montbrial à donner un "accommodement" à Madame Traoré. Comme si c'était suffisant pour calmer ses fureurs revendicatrices !

 Assa Traoré remet le couvert

 Elle n'aura pas attendu bien longtemps ! Trouvé grâce à msn.com/fr un article d'Ouest-France du 16 juillet 2021 "Adama Traoré : une marche dans le Val-d'Oise pour lui rendre hommage 5 ans après sa mort". Celle-ci devait avoir lieu le 15 juillet 2021, au départ de Beaumont-sur-Oise après une conférence de presse. Mais ça se corse ! Les polémiques sont loin d'être terminées, j'en veux pour preuve un un article de Libération du 16 juillet 2021 publié sur msn.com/fr "3 gendarmes décorés pour leur participation à l'interpellation d'Adama Traoré". Selon Médiapart cité par l'article Romain F. Arnaud G et Mathias U. auraient été décorés en septembre 2019 de la "citation sans croix simple  à l'ordre du régiment". Ce n'est pas cela qui risque de la calmer.

 

 

 

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