Sciences-Po Grenoble et UNEF : acharnement thérapeutique contre Klaus Kinzler

Ils veulent le guérir de sa prétendue "islamophobie". Il ne craint pas de prétendre que "le terme d'islamophobie n'existe que pour museler toute critique de l'islam", religion pour laquelle "il a peu d'estime". En ce qui me concerne, aucune et je vais encore me faire une foule d'amis ! Mais peu m'en chaut. C'est en tous cas le genre d'infos qui me fait bondir au moins dix pieds au-dessus de ma chaise de travail et me rend colère pour le restant de la journée. Je n'ai pu réagir dans l'immédiat faute de temps et il me fallait réunir des masses d'articles sur le sujet. Tous ne me serviront pas aujourd'hui mais faites-moi confiance pour les garder dans mon carquois.

 Le procès n'est pas nouveau et mobilise depuis plus d'un an l'énergie et les ressources (en capital humain) d'une université qui les utilise en dépit du bon sens . La chose au monde la mieux partagée selon Descartes qui n'a pas connu "les idiots inutiles" de l'islamo-gauchisme. Il ne suffit pas de déclarer, à la manière du grand poète Jean Tardieu "a existe pas". A ce compte-là, on peut tout effacer eet c'est précisément la manière de la "cancel culture" dénoncée  par Klaus Kinzler. Il y aurait trop à dire sur le sujet, ses tenants et aboutissants pour que je m'y attarde aujourd'hui mais croyez bien que j'ai l'islamo-gauchisme et le féminisme intersectionnel dans le collimateur. 

Sans entrer dans les détails de cette ténébreuse affaire, il faut remonter à décembre 2020. A cette époque il prépare avec une colègue enseignante-chercheuse, spécialiste de l'histoire coloniale du Maghreb, une journée de débats sur "le racisme, l'islamophobie et l'antisémitisme". Le parfait mélange des genres, destiné à "neyer le posson" dirait un Solognot. C'est précisément ce que refuse Klaus Kinzler y voyant "une insulte aux victimes réelles et non imaginaires du racisme et de l'entisémitisme".

S'agissant des victimes "imaginaires" de l'islamophobie, il  importe de savoir que l'improbable CCIF ("Collectif contre l'islamophobie en France") osa en 2015 (l'année entre autres des attentats au Stade de France, du Bataclan et des terrasses de plusieurs cafés) compter au nombre des victimes de l'islamophobie les auteurs des attentats tués par les forces de l'ordre ! Je n'en dirais pas plus c'est en même temps du dernier ridicule et plus que révoltant.

J'en reviens à l'actualité du moment : selon l'article du 21 dec. 2021 d'Elsa Maudet dans Libé et msn.com/fr "Sciences-Po Grenoble : accusé d"islamophobie par des étudiants, un prof susepndu pour des propos difamatoires". Vous avez bien lu: accusé par des étudiants ! Avec l'UNEF, ils ont désormais tous les droits et pas seulement à Grenoble. Ceci dit, la présidente de l'université n'est pas en reste. Notez bien son nom - Sabine Saurugger - elle risque de revenir sur le devant de la scène médiatique : elle peut aussi bien continuer à faire chier tout le monde à l'université de Grenoble ou être démise de ses fonctions pour des raisons encore inconnues: "les mouches changent d'âne" disent les rugbymen du Sud-Ouest

Elle s'est empressée de sanctionner Klauz Kinzler, coupable d'avoir tenu dans plusieurs médias "des propos diffamatoires contre l'établissement d'enseignement supérieur dans lequel il est en poste". Cette fois, elle ne pourra pas faire régler le différend par une commission interne à sa botte, la ficelle serait trop visible

Or, les procès en difamation relèvent des juges  de l'ordre judiciaire qui ont en général une visioin relativement cool des problèmes soulevés.