Listeria : le pâté breton fait sa tête de cochon

La listeria continue de faire des ravages dans l'agroalimentaire et la grande distribution. Comment s'en débarrasser définitivement ? Une enquête épidémiologique appronfondie nous apprendra peut-être si les cochons étaient porteurs du germe avant de passer à la casserole ou si la contamination eut lieu lors de la confection du "pâté de tête", lequel comprend la tête dans sa totalité.

Je lis avec intérêt et satisfaction qu'un juge d'instruction vient d'être nommé pour instruire l'affaire des pizzas Buitoni congelées. La mort d'un enfant justifie l'action au pénal. Mais sans aller jusque-là, il devrait toujours y avoir l'intervention d'un juge de l'ordre judiaire en invoquant la mise en danger de la vie d'autrui.  Quand bien.même les "marques" auraient-elles fait des progrès subtantiels en matière de transparence.

La listeria monocytogène n'est pas le seul germe susceptible de provoquer de graves intoxications alimentaires : les salmonelles et les staphylocoques sont tout autant redoutablies. Y ajouter la toxine botulique qui sévit moins que naguère (conseves industrielles et ménagères) mais repart au moindre relâchement dans les précautions.

Pour la cas présent je me réfère à l'article paru le 12 mai 2022 sur Ouest-France (et msn.com/fr) "Listera : du pâté rappelé après avoir été vendu dans des supermarchés bretons". J'apprend que les pâtés de tête incriminés ont été vendus dans deux magasins (jusqu'à plus ample informé) des Côtes'd'Armor : le Géant Casino de Lannion et le Casino de Plouaret. Ils ont été confectionnés par le Père Grouïk et commercialisés par paquets de 5 tranches du 3 au 9 mai 2022 sous le n° de lot 2019, avec le code d'identification GTIN - véritable sésame - 2200018 00000000.

L'alerte étant plus que tartive, il reste à espérer qu'aucun consommateur n'en aura mangé : l'incubation pouvant aller jusqu'à 45 jours.