Canalblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
Publicité
Lait d'Beu
20 février 2022

Blasphème ? Des "influenceurs" dépoitraillés à l'église Saint-Paul-Saint-Louis (Paris IVème arrondissement)

N'est pas "Pussy Riots" qui veut ! Les nanas de ce groupe de rock punk avaient investi le 21 février 2012 la cathédrale du Christ-sauveur de Moscou, s'y livrant à des danses parodiques. Leur démarche était politique : elles entendaient dénoncer le soutien de l'Eglise orthodoxe à la 3ème élection de Poutine, qui fut loin d'être la dernière : il serait pratiquement président à vie comme tout dictateur qui se respecte. En Chine Xi Jinping file le même mauvais coton. 

Rien de tel chez les deux zigomars s'étant donné en spectacle dans une église, selon l'article paru le 19 fev. 2022 sur BFM-TV (et msn.comfr) : "TIKTOK : deux influenceurs menacés de mort après avoir dansé en crop-top dans une église", il affirme qu'il voulat juste rigoler avec son ami. Le spectacle - lamentable - n'a pas trouvé grâce aux yeux de l'Eglise, le Diocèse de Paris rappelant que les églises sont affectées au culte 24h/24h et qu'l faut une autorisation pour filmer.

Les vidéos ont déclenché la colère dans tous les courants de l'ultra droite catholiques montées au créneau, ce que j'ai pu découvrir sur Google. Je ne pense pas qu'il faille être de droite et moins encore facho pour être profondément choquée. Ceci-dit, j'ai vainement cherché des réactions à gauche...

Ce que l'ont pourrait considérer comme un simple fait divers appelle de nombreuses remarques. D'abord sur l'utilité sociale des "influenceurs" qui, parait-il se feraient des couilles en or en incitant à la consommation de tel ou tel produit. Si les consommateurs sont suffisamment cons pour s'y soumettre, c'est leur problème. A moins que le moindre clic sur le site ne fût considéré comme une approbation. Ils sont tout aussi inutiles que les traders et presque aussi dangereux que les hackers nombreux à sévir sur la Toile pour des sommes d'argent de plus en plus faramineuses.

Ensuite sur les réseaux sociaux principalement destinés aux jeunes, comme c'est le cas pour Tiktok et quelques autres où Macron n'hésita pas à faire la retape, espérant vainement attirer le vote des jeunes et de leurs parents. La vidéo mettant en scène les youtuber McFly et Carlito à la mi-mai 2021, conformément à la promesse inconsidérée de Macron, n'attira que les sarcasmes mérités. Là encore, je doute qu'elle put avoir un effet d'entraînement des jeunes et de leurs parents, plutôt le contraire. Il fit le bide que l'on  sait aux dernières régionales. Et ce qu'il pourrait espérer en utilisant les mêmes tactiques pour l'élection présdentielle sera du même tonneau. Les jeunes et leurs parents voteront - s'ils votent - en considérant leurs intérêts.

Le crop-top - un haut moulé qui dévoile le nombril - avait déchainé les critiques. Principalement chez le ministre de l'Educ-nat, Jean-Michel Blanquer qui s'était pris la langue dans le tapis en demenandant une "tenue républicaine". Entendre que les lycées et les collèges ne devaient pas être des lieux de drague mais d'étude, en se souvenant qu'en son temps une polémique du même genre avait défrayé la chronique au sujet des bretelles débordanr le sousting et des caleçons masculins dévoilant la raie du cul. Je les ai vus, le calcif descendant au milieu des cuisses et les pantalons si serrés qu'ils étaient incapables de grimper dans le bus.

Je pensais le crop-top réservé aux femmes. Ces deux gugusses en apportent la preuve contraire même s'l s'agit d'une parodie. J'ai ben entendu été élevée différemment, d'instinct plutôt pudique, je ne me verrais pas plus dévoiler mon trouduc que ma foufoune ou mon ventre autour du nombril. 

Enfin, ce n'est pas sans raison que j'ai utilisé le terme de blasphème. Il fait partie intégrante de l'histoire de l'Eglise catholique dans sa version la plus sombre et l'on en revient encore à Torquemada et l'Inquisition pour qui les crimes ne comptèrent pas. Le grand philosophe Spinoza - maranne vivant à Bordeaux - préféra s'exiler aux Pays-Bas. Les musulmans convertis - les maurisques - ne connurent pas meilleur sort et durent eux aussi s'exiler.

Le blasphème revint sur le devant de la scène avec les affares Calas - un converti protestant qui pour autant que je m'en souvienne employait une catholique pour les soins de son ménage mais échappa au bûcher - et du malheureux Chevalier de la Barre accusé de nombreuses turpitudes qui pért sur le bûcher après avoir été soumis à la "question" ordnare et extraordinaire et taillé en pièces - surtout parce que son principal juge lui gardait grande rancune d'avoir été repoussé par sa soeur, laquelle était entrée au couvent. Le destin tient parfois à peu de choses. 

La Révolution française abolit le crime de blasphème au même titre que grand nombre de délits majeurs mais absolument aussi louftingues, considérés comme "imaginaires" : la sorcellerie, la croyance dans les œuvres du diable. Un délit non imaginaire : l'apostasie (le droit de changer de religions ou devenir athée) dont il faut savoir qu'elle est toujours interdite par les musulmans qui ne répugnent toujours pas pas à massacrer les contrevenants, de même que fut rayé de la liste l'adultère, encore considéré par les musulmans comme un crime dont ils peuvent à loisir lapider les auteurs.

A propos du blasphème il faut encore parler des musulmans ! Je vais être accusée d'islamophobie mais je m'en contrefiche totalement. Je ne vais pas faire semblant d'aimer cette religion détestable à bien des égards

D'abord la queston du blaphème se posa au sujet des caricatures du prophète parues au Danemark et reprise en France notamment par Charlie-hebdo, ce qui amena les deux frères Kouachi à commettre un massacre dans leurs bureaux en criant à leur sortie : "on a vengé le prophète Mohamed". Leur prophète et tout le tremblement ils peuvent se le carrer où je pense. Si je suis vulgaire, c'est à la manière de Marcel Aymé refusant la Légion d'honneur. La question ressurgit à l'occasion du procès des jihadstes survivants de la tuerie de Charlie Hebdo, quand un jihadiste pakistanais attaqua au hachoir un vigile devant les anciens locaux de Charlie. Je ne sais comment il put rentrer au Pakstan mais il y fut célébré comme un héros et son père se déclara fier de son fils. Il a 5 fils qu'il est prêt à envoyer dans les pays occidentaux quand l'argent et les vivres font défaut. Ben voyons ! On ne crache pas sur les pépettes de l'Occident.

A deux reprises, une vértable haine - anti-française notamment - se déchaîna non seulement en Afrique sub-tropicale mais sur tous les continents où les imams occupent des postes clefs, la liste en serait trop longue. Ceux-là même dont Macron invite les disporas à envahir la France. La haine tordant les visages monstrueux. Vous ne ferez jamais comprendre à ces gens-la que le blasphème n'est pas un délit mais une simple manière de voir.  Emmanuel Macron a essayé - sans succès -d'exposer la conception française de la laïcité et'en convaincre un dirigeant d'un pays arabe.

Publicité
Publicité
Commentaires
Lait d'Beu
Publicité
Archives
Publicité