Coquerel : à à la niche !

Nous n'avons pas fini de rigoler après les législatives de juin 2022, calamiteuses pour certains, réjouissantes pour d'autres. "Qu'Emmanuel Macron fût dans l'impasse" comme le notait David Revault d'Allonnes dans le JDD et sur msn.com/fr le 20 juin 2022 est une vérité d'évidence. Ne pouvant espérer atteindre la majorité absolue, il se demande désormais avec qui faire alliance comme nous l'apprend le 21 juin 2022 l'Obs (repris par msn.com/fr) "Ce qu'il faut retenir des entretiens d'Emmanuel Macron et les chefs des partis politiques". De mon avis, pas grand chose si l'on excepte François Bayrou, bonne petite carpette. Les consultations n'étaient d'ailleurs pas terminées au moment de la rédaction de cet article. Mais s'il espérait le ralliement massif des députés Républicains, Christian Jacob qui doit laisser sa place dans quelques jours a douché ses espoirs : il n'entend pas trahir leurs électeurs, ils ont mené une campagne résolument dans l'opposition.

J'en reviens à ma tête de Turc du jour. On ne dira jamais assez qu'Eric Coquerel vient - comme Jean-Luc Mélenchon - de l'aîle la plus radicale de l'extrême gauche trotskyste, l'ex-OCI. Pas plus aujourd'hui qu'hier n'en espérez un fonctionnement démocratique et quand le 21 juin 2022 France-info (repris par msn.com/fr) titre "Groupe unique à l'Assemblée nationale : le député insoumis Eric Coquerel veut "convaincre" ses partenaires de la Nupes". Vous feriez entièrement fausse route en espérant un exercice de calinothérapie. C'est le gros bâton d'Arlequin dans la Comedia del Arte. 

Mais il aura beau faire : Europe-Ecologie, les Verts, le P.S ou le P.C n'entendent se dissoudre dans la Nupes. Chacune des formations veut rester dans son couloir pour défendre ses couleurs, d'autant que l'on ne sait que trop ce que "convaincre" dans la rhétorique lambertiste.