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Lait d'Beu
24 juin 2021

Assa Traoré chaussée par Louboutin 1ère partie

C'est une des récentes polémiques qui agite la France, qui en manque rarement. J'avais bien remarqué l'info mais sans avoir le temps de m'y attarder. J'ai exploré plusieurs articles et c'est LCI du 18 juin 2021 qui est le plus instructif : "Assa Traoré égérie de Louboutin ? La marque de luxe s'explique sur sa campagne de communication". La célèbre marque aux semelles rouges a distribué des chaussures à 200 personnes, tenant compte de la situation personnelle, des parcours de vie, des carrières et des engagements.

Il y a belle heurette que j'ai "calculé" cette personnalité controversée à juste titre. Elle a pris la défense de son fils Adam Traoré mort le 29 juillet 2016 à la gendarmerie de Beaumont-sur-Oise à la suite d'une course-poursuite avec les forces de l'ordre après s'être opposé à elles pour empêcher l'arrestation d'un de ses frères poursuivi, selon Marianne pour des faits gravissimes : extorsion de fonds, séquestration, menaces de mort, possession d'armes. Lequel Bagui (déjà lui !) si "favorablement connu des services de police" ! était - selon Valeurs Actuelles - inscrit dans les fichiers de police pour "recel, violences volontaires contre les forces de l'ordre, outrages, extorsion avec violences, menaces de mort, conduite sans permis, usage de stupéfiants et vol à la roulotte. Parfair pedigree de voyou.

Pour bien comprendre ce qui lui reproché au chapitre de "l'extorsion avec violences", se reporter à l'excellent article de Frédéric Naisot, Le Parisien du 25 avril 2018 "Val d'Oise Bagui Traoré condamné à 30 mois fermes pour l'extorsion de femmes vulnérables". Entendre deux amies placées en curatelle parce qu'elles ne savent pas gérer leur argent et se font facilement abuser. Je ne vais pas entrer dans les détails de cette sordide affaire mais si Sarah B. la compagne de Bagui Traoré a reconnu à l'audience avoir joué un rôle actif dans les extorsions et devra les indemniser, Bagui Traoré s'entête : "tout est faux, dicté par les gendarmes"  - pauvres gendarmes du Val d'Oise accusés de tous les maux ! Deus ex machina de l'enfer judiciaire vécu par tous les membres  de la sainte famille Traoré - et d'ajouter n'avoir plus confiance dans le tribunal de Pontoise. Qu'il risque pourtant de fréquenter encore souventes fois s'il continue sur la même trajectoire. J'ajouterais que les photos de presse ne l'avantagent nullement : sa mauvaiseté transparait et personne ne souhaiterait le rencontrer le soir au coin d'une petite rue sombre.

C'est ce même Bagui qui est aujourd'hui poursuivi selon Orange Actu devant la cour d'Assise de Pontoise pour avoir été l'instigateur d'émeutes - avec tirs à l'arme à feu au cours de violents affrontement avec les forces de l'ordre dans les rues de Pontoise et Beaumont-sur-Oise après la mort d'Adama Traoré : "Aux assises, Assa Traoré offensive à la barre pour défendre son frère Bagui". Et cette déclaration "quand on voit l'acharnement sur la famille Traoré, j'ai juste envie de rappeler que c'est nous qui avons perdu quelqu'un". Mais c'est bien sûr ! C'est la faute de la société et de la justice si les 17 membres de la fratrie Traoré connaissent régulièrement les prétoires et les prisons.

J'apprend incidemment sur 20 minutes.fr que depuis 2O16 quatre frères Traoré ont été incarcérés. Bien évidemment Assa Traoré continuera de parler "d'acharnement judiciaire". Mais l'affaire rapportée le 24 mai 2019 par Floréal Hernandez portait sur un trafic de drogue d'ampleur régionale. "Val d'Oise : deux frères d'Adama Traoré condamnés à de la prison ferme pour trafic de drogue". Le même Bagui (condamné à 1 an de prison ferme) et surtout son frère Isoufou écopant de 2 ans 1/2 car présenté comme l'un des principaux organisateurs du réseau.

A la barre de la Cour d'Assise de Pontoise Assa  Traoré crut bon de faire l'éloge de la polygamie : "une expérience formidable". A cet égard, la lecture de l'article de Pauline Delassus et Paloma Clément Picos Paris-Match.com du 24 juin 2020 "Assa Traoré : au nom du frère" est particulièrement instructive. L'histoire de la famille Traoré est compliquée à souhait. Le père, un ouvrier malien venu travailler en France a épousé successivement deux Françaises. Blanches, je précise n'y voyez aucune critique, bien au contraire : sans doute un souci d'intégration qui fait aujourd'hui défaut à nombre d'immigrés africains montant en épingle leurs particularismes sociaux culturels et religieux. Sa dernière épouse était catholique pratiquante et le syncrétisme religieux pratiqué dans la bonne humeur - célébrer l'Aid et les fêtes chrétiennes, aller visiter le Mont-Saint-Michel ou passer des vacances au Mali, c'est plutôt réjouissant, d'autant qu'a priori il n'accordait aucune espèces d'importance à la couleur de la peau.

Il partit néanmoins au Mali rechercher deux compagnes dont l'une, Hatou, est la mère d'Assa et la seconde, Oumou  qui élevèrent ensemble en parfaite harmonie les 10 rejetons nés de ces unions. Selon Assa Traoré : ce sont nos deux mères qui ont élevé ensemble les dix enfants, ne faisant aucun différence entre eux. A ceci près, qu'après la mort du père elles durent travailler pour assurer la subsistance des enfants et qu'Assa Traoré dut très jeune s'occuper de tous les problèmes d'intendance et de d'éducation (lato sensu) de ce petit monde, mettant entre parenthèses ses études, sa formation professionnelle et sans nul doute, sa vie privée. Mais ne lui gâchons pas son plaisir d'invoquer "la vie rêvée des anges". Hélas ! comme dans l'excellent film (1998) d'Erick Zonka - Elodie Bouchez et Natacha Régnier époustouflantes de réalisme - la fin est forcément tragique. 

Je note qu'Assa Traoré ne manque pas de soutiens, surtout à l'extrême-gauche parisienne. Celle qui risquait de nous faire caguer jusqu'a plus soif si ses représentants avaient élus à la tête de la Région parisienne à l'issue des élections du 27 juin 2021. Un article parlait même du soutien d'Alice Coffin, élue EELV de la mairie de Paris mais surtout égérie des LGBT et, de mon avis, complètement déjantée puisqu'à la question de savoir pourquoi elle n'avait pas d'enfant, elle répondit ne pas avoir voulu être violée par son mari ! Bonté divine ! Si nous sommes suffisamment instruits sur tous les cas de viols, d'agressions sexuelles, de crimes contre les femmes commis par leurs-ex conjoins qui n'acceptent pas une séparation, il faut toutefois beaucoup de mauvaise foi ou de connerie pour simplement penser que tous les hommes - maris, compagnons, amants, rencontres d'un jour - seraient nécessairement des violeurs en puissance.

Le même article de Paris-Match soulignait qu'Assa Traoré est soutenue à Paris par des partisans de la gauche radicale que l'on a d'ailleurs vus à l'oeuvre dans nombre de manifestations ultra-violentes auxquelles elle participait. Parmi ces soutiens citons deux normaliens proches de La France Insoumise et particulièrement en pointe dans la défense des "gilets jaunes" (encore qu'à l'époque je ne les ai pas entendus dans les médias) des luttes des LGBT et des féministes hystériques. Bref, tout ce qui constitue l'idéologie ultra-gauchiste libertaire indigéniste et néo-révolutionnaire. Dire qu'ils ne constituent nullement ma tasse de thé idéologique relève de l'euphémisme. 

Puisqu'il faut bien les nommer - encore que je prisse un risque : Geoffroy de Lagasnerie et Edouard Louis admettant "chasser en meute', avec l'aide de leur mentor Eribon, plus militant anar que prof de sociologie titulaire d'une chaire académique. Leur seul objectif : défendre leurs écrits respectifs. Ils peuvent toujours envoyer leurs molosses à l'assaut de mes petits mollets, tout cela restant purement virtuel et je les emmerde en long, en large et en travers. J'ai eu mon lot d'attaques sur mon blog du Monde, j'y ai toujours répondu (parfois avec l'aide de copains) et s'ils comptent investir mon "pigeonnier" de Montmorency, après l'interphone - avec leurs papattes ? aussi délire que la "chauve-souris" de Bigard ! - ils trouveront du répondant : je n'ai plus hélas ma chienne Fox-Trot qui m'eût défendue avec la dernière énergie mais j'utiliserai mes cannes anglaises et toutes les barres de fer qui me tomberont sous la main. Je n'aimerais pas voir leurs sales tronches après l'offensive !

Or donc, La Gasnerie qui n'est pas à une ineptie près prétend qu'Assa Traoré lui apporterait une "bouffée de réel" : elle incarne des sujets que personne d'autre ne porte - ô la lourde charge ! eusssent dit Rabelais et Montaigne - dans la novlangue intello-administrative le langage s'appauvrit à l'extrême. Perso, je ne porte pas des idées ni moins encore des "sujets" - autre terme à la mode. J'ai bien trop mal au dos pour me charger de pareilles conneries.

Elle en parlerait "de manière inédite". Je comprend surtout qu'elle s'insère dans la mouvance islamo-gauchiste, indigéniste et néo-féministe - qui ne défend en fait que les femmes musulmanes, leur droit à porter le foulard islamique partout où bon leur chante et instaurer la charia en lieu et place des lois de la République. L'homme blanc est l'ennemi à abattre - ce qui implique l'organisation de stages et camps "décoloniaux" pour les femmes "racisées" en France car elles y subiraient le "racisme d'Etat". Nadine Morano qui ne dit pas forcément des conneries admettait que si des Français blancs s'installaient dans un pays de l'Afrique noire, ils seraient sinon ostracisés tout du moins forcés d'adopter un "profil bas".

Parfaites représentantes de cette idéologie : Rokhahia Diallo et Danièle Obono - la pire du "Pir" (Parti des Indigènes de la République) car elle coche toutes les cases de l'utra-gauchisme porté par "l'intersectionnalité" : on amalgame tous les combats et revendications en espérant que de leur convergence naîtra la révolution. Il ne s'agit même pas de prendre le pouvoir : ils en seraient aussi embarrassés qu'incapables de l'assumer mais de foutre en l'air la République et ses institutions.

Sur leur porte-bagage : l'ignoble Houria Bouteldja qui non seulement osa affirmer grosso modo (impossible de retrouver la citation sur Google) que son pays était l'Algérie, l'arabe sa langue et l'islam sa religion : ça, c'est un choix tout à fait personnel qui mérite d'être respecté à la seule condition de respecter le même droit à tous les autres (croyants de diverses religions ou incroyants).  Or, elle commit un livre où elle faisait preuve d'un antisémitisme forcené :  "Les blancs, les juifs et nous"

Dans le même numéro de Paris-Match La Gasnerie évoquait "la conquête de l'appareil d'Etat". Comme celle-ci n'impliquerait à l'évidence nullement les voies traditionnelles de notre démocratie : par des élections - municipales, cantonales, régionales et législatives (députés et sénateurs) ce ne pourrait qu'être que par un "coup d'Etat". Il resterait à savoir si une majorité de nos concitoyens pourtant malmenés par la crise de la représentation politique - 67 % d'abstention aux dernières élections cantonales et régionales - seraient prêts à les suivre. Parce que l'Histoire nous l'enseigne abondamment à toutes les époques : les révoltes non soutenues par le peuple se cassent la gueule.

D'après ce que vous lirez ci-dessous Assa Traoré sera la dernière à s'en plaindre : une déclaration au Monde (papier) que j'avais conservée en bonne et due place et retrouverai sans nul doute quelque jour, où elle se déclarait favorable - en France ! - à un coup d'Etat selon le modèle de ce qui se passe en Afrique. Elle a fort heureusement été reprise in extenso le 28 juin 2020 par Joseph Gallard sur Valeurs Actuelles "L'affaire Traoré : au-delà du combat juridique, un combat politique". "En Afrique, ils vont renverser le président, ils rentrent dans le palais. Ca se passe comme ça en Afrique, pourquoi ça ne devrait passer comme ça en France. Nous sommes prêts. Nous pouvons faire une belle révolution".

J'éprouve toujours la même rage que la première fois en lisant ces lignes. Cela ne se perçoit pas quand j'écris mais ma mâchoire se crispe ! Mais bordel, putain de merde, qu'elle aille la faire sa révolution dans son Mali d'origine !  Précisément, il vient de s'y produire non pas une révolution populaire mais un putsch fomenté par les militaires auxquels les civils n'auront aucune part comme c'est souvent le cas en Afrique.

Je suis souverainiste : je n'admettrais jamais que la politique de la France soit menée par des étrangers et moins encore par ces racailles qui la mettent à feu et à sang, tirent sur les forces de l'ordre pour continuer à trafiquer - les armes et les drogues - en n'ayant garde d'oublier tous les attentats terroristes qui depuis Merah en 2012 et ceux de Paris en 2015 et 2016 ont fait des milliers de victimes et continuent encore à en tuer de nos jours. 

Il me vient une furieuse envie de lui botter le cul jusque la-bas. Il y a belle heurette que mes illusions nourries par la charité chrétienne s'érodaient au fil du temps et surtout des événements. Maintenant, c'est zéro, basta : "tu n'aimes pas la France, tu la quittes" et cela vaut pour toutes les connasses qui estiment avoir été "racisées" en France : toujours la même sphère indigéniste.

Le "petit saint" Adama ne l'était pas tant que ça ! 

En prison à Eragny (Val d'Oise) où il avait été incarcéré pour des actes que nous ne connaissons pas mais certainement suffisamment graves pour qu'il écopât de 18 mois fermes, il s'était rendu coupable de viols et agressions sexuelles sur son co-détenu, dont les plaintes furent suffisamment étayées par différentes sources pour lui donner droit à une indemnité de la CIVI. Les actions au pénal s'éteignant à la mort d'Adama Traoré. Selon les informations données par un article de 20 minutes.fr du 22 juillet 2020 "Affaire Traoré  : son ancien co-détenu qui l'accusait de viol a été indemnisé".

Il a donc reçu une indemnité de 15.000 euros à ce titre. Mais tenez-vous bien : s'y ajoutent 29.000 euros en raison du préjudice subi (un nez cassé) du fait de l'agression par un frère Traoré (on ne nous dit pas lequel) aidé d'un complice qui l'avaient passé à tabac pour le "punir" d'avoir dénoncé Adama. Dans cette affaire le Procureur - avant de requérir 18 mois fermes - n'hésita pas à parler de "guet-apens" et de "sauvage agression". La coupe est pleine ! Cette engeance n'a rien à foutre en France.

N'imaginez pas que je veuille mettre tous les Maliens dans le même sac même s'ils sont de plus en plus nombreux dans cette région du Sahel, avec des ramifications djihadistes dans grand nombre d'Etats de la région. J'en veux pour preuve l'exemple de Lassana Bathily - entré tout à fait légalement en France, même s'il connut par la suite quelques problèmes pour prolonger son titre de séjour - qui fut le héros "malgré lui" de l'ignoble attaque le 9 janvier 2015 de l'Hyper Cacher de la porte de Vincennes. Commise par un autre Malien, black et musulman intégriste - Ahmedy Coulibaly - venu d'une province proche de la région d'origine de Lassana.

Lassana Bathyly, le jour de l'attaque meurtrière de Coulbaly - lourdement armé - travaillait au sous-sol de l'Hyper Cacher au tri de fruits et légumes. Ce qui a très certainement contribué à ce qu'il ne figurât pas au nombre de ses premières victimes : pensez donc ! un black musulman travaillant avec plaisir et en bonne harmonie dans un hyper Cacher tant avec la direction que ses collègues "feujs", ça ne le fait pas dans la tête d'un idiot du village islamiste...

Il a pu sauver un groupe de 6 personnes - dont un bébé - qui s'y étaient réfugiés en les cachant dans un congélateur. Il ne put rien pour d'autres clients car l'autre congélateur ne s'ouvrait que de l'intérieur. Ensuite de quoi il emprunta un monte-charge pour atteindre le toit et donner tous les renseignements utiles aux forces de l'ordre. Il établit les plans détaillés de l'établissement et - surtout - leur confia sa clé permettant d'ouvrir le sas d'entrée que le terroriste avait bloqué après avoir abattu des clients et membres du personnel, dont Yoan Cohen, le meilleur pote de Lassana qui pleura la mort d'un frère avec lequel il déconnait beaucoup, preuve s'il en était qu'une profonde amitié peut exister entre un musulman et un juif. Le GIGN put ouvrir le sas, donner l'assaut et abattre le forcené et délivrer, si ma mémoire ne me trahit pas, une cinquantaine de clients que l'on vit traverser la rue en courant et aller s'effondrer dans les bras des proches qui les attendaient depuis le début de l'épreuve.

Non seulement il fut décoré de la Légion d'Honneur mais sa demande de naturalisation fut instruite et accordée dans un temps record ce qui est permis pour "services rendus à la France" et pour situer le personnage il affirma s'être senti Français depuis son entrée en France. 

 

 

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